Site Biblique créé par le frère Franck Cacharel Guetchou dans le but de servier les Frères et Soeuurs de L' A.M.C en particulier et de toutes les eglises du monde en géneral. "VOUS CONNAITREZ LA VERITE ET LA VERITE VOUS RENDRA LIBRE" Jean 8: 32
Créer un site internet
 
No ratings yet - be the first to rate this.

Comments

  • franck cacharel  : la sanctification

    1 franck cacharel : la sanctification On 2017-04-08 19:17:54

    la sanctification


    1. Le pouvoir de la langue :

    Il y a 2 semaines, nous avons vu le pouvoir de la langue, avec ses dangers destructeurs en nous rappelant cette parole de l’Ecriture (Prov.18/21) :« La mort et la vie sont au pouvoir de la langue. » Quelle responsabilité ! J’ai pensé également à cette autre parole de Jacques (Jac.1/26) que je vous cite en la modernisant un peu à ma façon : « Si quelqu’un croit être spirituel ou un bon chrétien, sans être maître de sa langue, il s’illusionne lui-même, sa vie spirituelle ne vaut rien… »

    2. Le pardon : Source de guérison

    Puis, dans cette continuité, nous avons vu ensemble, dimanche dernier le pardon : le pardon, un parfum pour Dieu ; le pardon, une source de guérison, une source de libération, avec cette parole de (Eph.4/30-32) : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la Rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonnés en Christ »

    3. La sanctification

    Ce matin, toujours dans cette continuité, nous verrons un aspect très important, primordial de notre vie chrétienne, puisque nous parlerons de la sanctification, de notre vie de sainteté, de notre vie qui doit être entièrement consacrée à Dieu. J’aimerais tout de suite faire avec vous une lecture dans le Nouveau Testament dans (1 Pi.1/15-16) : « Mais, puisque Celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car Je suis saint. »

    Définition

    Le mot « sanctification » fait partie du vocabulaire théologique, c’est un mot un peu « barbare ». Vous savez que ce mot barbare fait partie de la Bible, il est dans (1 Cor.14/11). Peut-être je me dois de m’expliquer : le mot « sanctification est la traduction du mot grec : Hagiasmos qui aussi signifie consécration, il vient de Hagios qui signifie saint ; son sens général est « mis à part », « mis à part pour Dieu ». Les notes de la Bible « Scofield » affirment que l’équivalent hébreu de ce terme est « Kodesh » pour l’Ancien Testament. On chante parfois ce beau cantique : « Kadosh ». Myer Perlman, dans son livre : « Aux sources de la vérité biblique » écrit que la racine du mot « Saint » signifie « séparé ». En fait, la meilleure définition de ce mot Hagios, d’où vient Hagiamos = sanctification est : « séparé, mis à part pour Dieu » ou «séparé, consacré à Dieu ». Quant au mot sainteté, en grec : Hagiotès ou Hagiosyne, celui-ci à la même racine que Hagios. Cette pensée de mise à part et de la séparation pour Dieu est exprimée dans cette parole que Dieu Lui-même donne à Moïse pour le peuple d’Israël, c’est une parole vivante également pour nous ce matin, l’Eglise de Christ (Lév.20/24-26) : « Je suis l’Eternel, votre Dieu, qui vous ai mis à part des autres peuples…Vous serez saints pour Moi, car Moi, l’Eternel, Je suis saint, Je vous ai séparés des peuples afin que vous soyez à Moi. »

    La sainteté de Dieu

    Avant d’aller plus loin et de parler de notre sanctification, de notre vie de sainteté, il serait bon que pendant quelques instants, nous puissions « contempler » la Sainteté de Dieu, la Sainteté de Notre Père Céleste. C’est ce qu’expriment ces beaux cantiques que nous chantons : « Quand je contemple Ta Sainteté », « L’éclat de Ta beauté », « Oh ! viens devant le Saint Trône », que nous avons chanté ce matin. Et aussi ce chant que nous a interprété le groupe « Joie et partage » : « Oui ! je Le vois ». Tous ces chants inspirés des Ecritures sont tellement éloquents ! « La sainteté de Dieu » Que le Seigneur, ce matin m’aide à parler de Sa Sainteté !

    On parle beaucoup de l’Amour de Dieu, et c’est magnifique, c’est glorieux, il faut en parler : Dieu est Amour ! Sa Nature même, Son Essence est « Amour ». Dieu a beaucoup plus que « de l’Amour », Il est Amour ! Et cet Amour est une source qui jaillit sans cesse, qui se renouvelle continuellement, une source de Vie jaillissante qui coule, qui déborde de son Cœur de Père, non seulement sur Ses enfants, mais aussi sur tous les hommes. L’Amour de Dieu est quelque chose de fantastique. Alléluia ! Mais la Sainteté de Dieu, on en parle moins ; pourtant Elle est également Sa Nature, Son Essence. Dieu est Saint ! Un jour un jeune frère m’a demandé où se trouve dans la Bible l’expression « Trois fois Saint », je ne crois pas qu’elle y soit, mais je pense que celle-ci vient d’Esaïe 6/3 dans laquelle les séraphins proclament : « Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! » et cela peut-être provient de Apoc.4/8 où les quatre êtres vivants, qui sont auprès du Trône crient jour et nuit : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient » plus encore, Dieu est Sainteté de la même façon que l’on dit Dieu est Amour. Elle est aussi puissante que Son Amour, sinon il n’y aurait jamais eu Golgotha.

    Hab.1/13 dit : « Les yeux de Dieu sont trop purs pour voir, pour accepter le mal ou pour le partager. » Dieu est resplendissant de Sainteté, de Pureté, de Beauté. 1 Jn.1/5 nous dira : « Dieu est lumière et il n’y a pas en Lui de ténèbres. », Ps.92/16 : « Il n’y a pas en Lui d’iniquité. » Jésus L’ appelle dans Sa prière sacerdotale (Jn.17) : « Père Saint…Père Juste… » Jacques L’appelle le Père des lumières : (le Créateur de tout ce qui est lumineux). Paul nous dit (1 Tim.6/16) : « Dieu habite une lumière inaccessible. » L’apôtre de l’Amour nous dit dans Apoc.4/4 : « Celui qui est assis sur le Trône a l’aspect d’un diamant, (N.T. de jaspe ; je n’aborde pas volontairement le symbolisme de la sardoine qui est tout autre), un diamant transparent comme du cristal, un diamant resplendissant, étincelant de beauté. Dieu est jaillissant de Pureté, de Sainteté.

    Je pense que dans l’Eglise, aujourd’hui il faut impérativement comme à nouveau une révélation de la Sainteté de Dieu. J’ai intitulé ce message : la sanctification : un appel pressant de la part de Dieu ! Il faut retrouver cette dimension de la Sainteté de Dieu. Il nous faut réaliser cette Essence même de Dieu : « Sa Sainteté ». Rappelez-vous cette Voix majestueuse qui sort de la nuée lumineuse « La Shékinah », quand Dieu Lui-même parle sur la Montagne de la Transfiguration : « Celui-ci est Mon Fils Bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection. » Que font les 3 disciples, Pierre, Jacques et Jean ? Fanfaronnent-ils ? Non ! ils sont saisis d’une grande frayeur, ils tombent (je précise bien) sur leur face. La Sainteté de Dieu ! Ce Dieu qui dit à Moïse (Ex.33/20) : « L’homme ne peut Me voir et vivre. » ce Dieu Saint, Merveilleux, Magnifique de Beauté divine, de Pureté dans Sa Sainteté, ce Dieu qui est séparé du mal, séparé de l’iniquité, séparé des ténèbres, ce Dieu Saint dit à Ses enfants ce matin : « Soyez saints, car Je suis Saint. »

    C’est plus qu’une exhortation, c’est plus qu’un encouragement, c’est un commandement divin (Lév.19/2) : « Soyez saints, car Je suis Saint, Moi, l’Eternel, votre Dieu », c’est un commandement lévitique qui est repris pour l’Eglise de Christ : « Vous serez saints car je suis Saint. » Il me semble entendre la Voix de Dieu : « Mettez-vous à part ! Séparez-vous pour Moi ! C’est là que Je vous rencontrerai. » Nous verrons de quoi on peut se séparer. « Séparez-vous, c’est là que Je me rencontrerai avec toi ».

    La sainteté de Christ

    Voyons maintenant en quelques mots, la Sainteté du Fils de Dieu. Il y a en Jésus deux dimensions de sainteté : nous les retrouverons dans une certaine mesure chez le chrétien ; nous le verrons un peu plus loin. Jésus est Saint parce que conçu par le Saint-Esprit, souvenez-vous de ce passage (Luc 1/35) : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de Son ombre. C’est pourquoi le Saint-Enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » C’est Gabriel qui parle à Marie. Et Jésus, tout au long de Son ministère, de Son séjour terrestre, durant Son Humanité ici-bas, gardera intact cette pureté absolue de la perfection de Sa Sainteté. C’est ce qu’exprime un peu l’Evangile de Luc qui nous dépeint Jésus comme l’Homme parfait. Jamais « Son vêtement », « Sa belle tunique blanche sans couture » ne sera salie, ne serait-ce que par une infime petite tache. Oh, comme on en est loin de Jésus ! Mais il est notre Modèle, nous avons nos yeux fixés sur le Seigneur.

    Jésus, l’Homme parfait, l’Homme obéissant, Celui qui s’est rendu obéissant jusqu’à la mort même de la Croix (Phil.2). Jésus, le Fils de Dieu, mais aussi l’Homme, terrasse Satan, l’Adversaire par Son obéissance lors de la Tentation au désert, en utilisant l’épée tranchante de la Parole de Dieu, Il relève le défi, là-même sur le terrain de la Tentation où Adam était tombé, vaincu par sa désobéissance. Jésus a vaincu Satan, bien sûr, par Son Sang, mais aussi par Son obéissance. S’il y avait eu une seule tache dans la vie de Jésus, Son Sang ne serait pas précieux pour racheter. Jésus pouvait affirmer bien haut devant l’Humanité : (Jn.14/30) : « Le prince de ce monde n’a rien en Moi. »

    La Sainteté de Jésus ! Nous pouvons la contempler, en rassasier notre âme sur la Montagne de la Transfiguration, là où Ses vêtements deviennent d’une telle blancheur qu’il n’y a pas de blanchisseur sur la terre qui puisse blanchir ainsi (Marc 9/3). Là, le Christ est en train de resplendir dans tout l’éclat de la Perfection et de la Pureté de Sa Sainteté divine. Nous avons vraiment besoin que Dieu illumine les yeux de notre cœur pour réaliser la Puissance de la Sainteté du Christ. Là encore, l’Eglise aujourd’hui a besoin de revenir à cette dimension et de reprendre conscience, une conscience spirituelle, de la Sainteté du Christ.

    Jésus, le Fils de Dieu est Notre Ami fidèle et tendre, comme nous le chantons. Il est cet Ami suprême sur lequel nous pouvons nous décharger de tous nos soucis, je vous invite à le faire si ce n’est pas encore fait ce matin, Il est Celui qui a soin et qui prend soin de nous. Alléluia ! Mes frères et sœurs, je vous pose une question : Est-Il pour autant notre « Pote » sur l’épaule duquel on tape familièrement ? Jésus, il est vrai est le Pain de Vie et nous partageons ce Pain de Vie, nous nous en rassasions et en cela sur le plan spirituel, nous sommes ses « co-pains ». Le co-pain est celui qui partage le pain. Nous avons partagé il y a quelques instants le pain de la Sainte Cène, ce pain qui représente Son Corps rompu, brisé, meurtri, blessé pour nos péchés : en cela nous sommes également, toujours spirituellement « ses co-pains » nous avons partagé le pain avec Lui ; mais Jésus n’est pas un « copain » ! On n’agit pas avec Lui à la légère, de façon familière, Jésus est le Fils de Dieu, éclatant de Sainteté Divine, dans la Puissance de Sa Sainteté, il n’y a pas que Sa Puissance de Force comme Il a Sa Puissance d’Amour, il y a celle de Sa Sainteté.

    Quand l’apôtre de l’Amour, qui a probablement 80 ans, Le voit sur l’île de Patmos dans toute Sa Gloire, le Christ Ressuscité, le Christ Glorifié, fanfaronne-t-il ? Non ! il tombe comme mort, non pas en arrière, non pas n’importe comment, non pour satisfaire quelque expérience psychique à la mode, mais il tombe comme mort à Ses pieds, aux pieds du Maître, du Fils de Dieu, le Créateur de toutes choses, le Créateur de la Vie. Il tombe à Ses pieds qu’il a vus ensanglantés, percés, crucifiés une cinquantaine d’années auparavant, et j’imagine que l’apôtre tremble de tout son être, puisque Jésus lui dit : « Sois sans crainte ! » Et quand Il dit : « Sois sans crainte » il y a là le toucher de Christ, Il lui pose la main droite sur son épaule : et Il lui dit : « Sois sans crainte ! »

    Je donne ce témoignage : les premières paroles que j’ai prononcées en découvrant, dans ma pauvre vie, le Christ Ressuscité, n’étaient pas non plus des paroles légères, je Lui ai dit, moi qui était souillé, impur, sale : « Seigneur, aie pitié de ma misère ! » Et depuis toutes ces années, plus je m’approche de Lui, plus je Le connais, plus je Le découvre (plutôt plus Il se laisse découvrir) et plus je prends conscience de Sa Sainteté Magnifique, Majestueuse, de Sa Lumière Eclatante. Alors « je pleure sur moi-même » je parle pour chacun d’entre nous et je sens Sa main puissante qui se pose sur moi, et j’entends cette parole : « Cette Main a été clouée pour toi, Mon Sang a coulé pour toi, Mon Sang précieux te purifie encore en cet instant et Mon Esprit que Je t’ai donné est puissant pour te transformer. » J’entends ces paroles : « Prends courage, mon enfant ! » Mes frères et sœurs, Jésus nous touche, Il veut nous relever, nous encourager, Il est merveilleux, Il veut nous donner une parole de Vie ce matin. Que Son Nom soit béni !

    La sainteté du chrétien

    Concernant maintenant notre vie de sainteté, notre sanctification comme nous l’avons évoquée a deux dimensions, et pour bien imager cette double dimension de la sanctification du chrétien, je vais partager avec vous un songe que Dieu m’a donné de faire il y a une vingtaine d’années. Je venais de me convertir, il y avait là un marécage plein de boue, il y avait un soleil magnifique. Dans ce ciel merveilleux, bleu, une montgolfière est venue sur le marécage avec un énorme hameçon, et il a accroché un ver de terre de la dimension d’un homme, puis cette montgolfière s’est élevée, majestueusement dans ce ciel bleu et elle est allée plus loin et elle a déposé ce ver de terre sur un rocher. La montgolfière a décroché ce ver sur le rocher et elle est partie, et celui-ci est resté sur ce rocher et petit à petit sont apparues des mains et avec celles-ci, le ver de terre enlevait la boue et à chaque fois qu’il enlevait la boue, ce ver était transformé et petit à petit il devenait un homme et Dieu m’a montré que j’étais ce ver de terre. Il y a ici ces deux aspects de la sanctification : ce que nous pouvons faire, ce que Dieu nous demande de faire et il y a ce que nous ne pouvons pas faire du tout, c’est Dieu qui le fait.

    La première dimension : Sanctification initiale ou sanctification de départ

    Au commencement, je ne dirai pas : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre… » mais avant notre départ dans la vie chrétienne, Dieu par le Saint-Esprit, nous a attirés à Jésus. Le Saint-Esprit nous a convaincus de péché, par l’écoute de la Parole de Dieu, la Parole du Christ, la Parole de la Croix, nous nous sommes repentis, nous avons connu cette tristesse selon Dieu, nous nous sommes reconnus pécheurs en confessant nos péchés ; alors le Sang précieux de Christ, le Sang rédempteur, Celui de Sa croix, le Sang du pardon nous a lavés, purifiés de tout péché. Et il y a eu en nous le miracle créateur du Saint-Esprit ; nous avons expérimenté la nouvelle naissance ; Dieu nous a engendrés d’En Haut, c’est l’engendrement divin, nous sommes devenus enfants de Dieu et à cet instant même nous avons été sanctifiés effectivement, bien sûr dans la Prescience de Dieu, avant la fondation du monde, nous avons été mis à part pour Dieu, consacrés à Dieu, nous avons été séparés.

    De quoi avons-nous été séparés ?
    Nous sommes passés de la mort à la vie (Jn.5/24)
    Nous sommes passés des ténèbres à l’admirable lumière de Dieu (1 Pi.2/9)
    Nous sommes passés du pouvoir de Satan à Dieu (Act.26/18)
    Nous sommes passés de la tyrannie de Satan à l’Amour de Dieu
    Nous sommes passés de l’esclavage de Satan à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.

    Col.1/13 nous dit : « Dieu nous a arrachés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de Son Amour. » « transportés » le grec dit : nous a transférés. Je pense qu’il y a là malgré que ce soit le Nouveau Testament la pensée hébraïque du psaume 92/14 où il est écrit, littéralement : « Les justes sont transplantés dans la maison de l’Eternel » en hébreu : « Shatoul » et pas seulement plantés « Notéa » comme l’explique André Chouraqui dans sa traduction des Psaumes. Nous avons été séparés, arrachés, délivrés de la puissance du péché qui régnait sur nous, de nos passions qui nous rendaient esclaves, ces passions qui triomphaient de nous. Il est vrai qu’à un moment donné il y a eu un combat, Dieu désire notre combat, notre vouloir, on tombe, on se relève, le Seigneur nous donne toujours la victoire. Avec Lui, nous sommes toujours plus que vainqueurs ; et s’il t’arrive de tomber, mon frère, ma sœur relève-toi ! Tu as le Sang de Christ, la puissance de Dieu, relève-toi ! Marche encore avec le Seigneur ! Oui le juste tombe sept fois mais le Seigneur le relève toujours. Il nous gardera de cette chute définitive, Lui seul peut nous garder debout. Alléluia ! A l’instant même où le Saint-Esprit a fait de nous des enfants de Dieu, nous avons été sanctifiés, séparés, mis à part, consacrés pour Dieu. C’est pour cela que les chrétiens sont appelés dans le Nouveau Testament « les saints »

    La deuxième sanctification : Sanctification progressive ou sanctification de continuité

    C’est un peu le but de ce message, je l’appellerai d’autre part la sanctification de responsabilité, il y a, en effet deux aspects : la part de Dieu et celle de l’homme. Nous savons bien que « Jésus est notre sanctification » et que : « Sans Lui nous ne pouvons rien faire. » Le moi ne pourra jamais tuer le moi.

    Pour que Dieu :
    - puisse nous transformer par la puissance qui agit en nous infiniment au-delà de tout ce que nous pourrons demander et même prier » (Eph.3/20),
    - puisse nous donner la puissance spirituelle (et quel est le chrétien qui n’en n’a pas besoin ?),
    - pour qu’Il puisse nous bénir pleinement avec abondance, avec surabondance,
    - pour qu’Il puisse nous utiliser avec efficacité, avec Sa force,
    - pour que nous soyons pleinement épanouis en Christ,
    - pour que nous soyons débordants de la communion avec Dieu,
    - pour que notre coupe déborde (Ps.23 ), que nous soyons inondés, abreuvés, immergés du torrent de Dieu, qui sort du cœur même de Dieu, de ce ruisseau qui est plein d’eau pour chacun d’entre nous ce matin,
    - pour que nous soyons forts, puissants, victorieux, conquérants dans notre vie chrétienne, Ps.68/29 : « Ton Dieu ordonne que tu sois fort. » Bien sûr, nous sommes faibles, mais Sa puissance s’accomplit dans notre faiblesse, Alléluia !
    Il nous demande une chose : de nous sanctifier, de nous séparer volontairement de tout ce qui est contraire à Sa pensée, de nous mettre à part pour Lui,de nous consacrer entièrement à Lui. Deut.18 : « Tu seras entièrement à l’Eternel Ton Dieu. »

    C’est plus qu’une exhortation, qu’une demande, c’est un commandement de Dieu : « Tu seras saint car Je suis saint. » Nous avons reçu la nature de Dieu par le Saint-Esprit, l’Esprit Saint, l’Esprit de Sainteté. Cette nature sainte est en nous. Dieu désire la faire grandir, qu’elle s’épanouisse. Dieu désire nous transformer de gloire en gloire par la puissance du Saint-Esprit, à l’image du Fils de son Amour ; Il le fait progressivement, de façon « ascendante » et ceci jusqu’à la Rencontre du Bien-Aimé, de Jésus-Christ, qui revient chercher Son Eglise. Alors là nous serons enfin devenus parfaits, nous partagerons après avoir revêtus nos corps de gloire, la perfection absolue de la Sainteté du Christ béni ! Pour nous alors, plus de péché, plus de possibilité de pécher, de tomber, Satan ne pourra plus nous toucher ; le Dieu de paix l’aura a écrasé de façon effective pour l’éternité. Amen !

    Dieu désire nous transformer et pour cela il faut Lui permettre de pouvoir le faire. 1 Thes.4/3 dit : « Ce que Dieu veut, c’est notre sanctification. » C’est Sa volonté pour moi, pour toi, pour chacun d’entre nous. C’est un commandement, c’est aussi un appel pressant ce matin, un avertissement solennel. Héb.12/14 dit : « Recherchez (en grec, poursuivez: « Dioko ) la paix avec tous et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » On retrouve les deux aspects de la sanctification qui sont soulignés ce matin : on a la sanctification par la nouvelle naissance et Dieu nous demande de poursuivre la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur.

    Mes frères et sœurs, je me mets avec vous, sanctifions-nous ! le Seigneur est si proche qu’on entend Ses pas qui résonnent. Séparons-nous de tout ce qui est contraire à Dieu, à Sa pensée. Séparons-nous de « l’esprit du monde » nous y sommes mais nous ne sommes plus du monde. Séparons-nous de sa mentalité qui voudrait venir insidieusement dans nos cœurs, dans les églises et dans nos maisons (faites attention à la télévision), Satan utilise l’esprit du monde pour affaiblir les chrétiens, les églises. Séparons-nous de toute espèce de mal, de toute acceptation du péché dans nos vies ; combattons-le avec l’aide du Saint-Esprit, du Christ Vivant, du Christ Ressuscité. Dieu nous fera grâce en nous accordant la victoire sur nous-mêmes, sur les ruses de Satan, les tentations, les passions. Dieu nous accordera la puissance spirituelle nécessaire en ces temps tourmentés où les puissances infernales se déchaînent. Séparons-nous ! Sanctifions-nous ! Christ accordera à Son Eglise et à la nôtre une vague puissante de Son Esprit, un puissant réveil.

    « Ce que Dieu veut c’est votre sanctification » !
    AMEN
  • franck cacharel Guetchou

    2 franck cacharel Guetchou On 2014-11-14 05:28:01

    La Soumission ou obéissance devant le seigneur?

    pasteur Henry G (A.M.C) et le DMPL Franck Guetchou (A.M.C)
    La Bible parle beaucoup de soumission et d’obéissance. Il existe pourtant des différences importantes entre ces deux concepts. Nous devons connaître ces différences, pour savoir de quelle manière nous devons réellement être soumis, et à qui nous devons obéir ! Dans certains milieux chrétiens, on insiste beaucoup sur la nécessité de « se soumettre » aux anciens et aux conducteurs. On affirme qu’un Chrétien qui n’est pas soumis à une autorité spirituelle n’a aucun droit d’exercer lui-même la moindre autorité. Autrement dit, pour pouvoir commander, dans l’Eglise de Jésus-Christ, il faut soi-même être soumis à des « supérieurs. » On appelle cela le principe de « couverture spirituelle. » Un Chrétien qui n’est pas soumis à un ancien ne serait pas « couvert » spirituellement. Il serait en danger de se perdre et ne serait, dans le fond, qu’un rebelle à toute forme d’autorité. Ce mensonge prend sa source dans une mauvaise compréhension des Ecritures et des concepts de soumission et d’obéissance. Sans doute peut-on y voir aussi l’influence des doctrines et des pratiques qui prévalent dans toutes les grandes dénominations chrétiennes, où la présence d’une organisation hiérarchisée est rendue nécessaire pour assurer la cohésion et le fonctionnement de tout l’ensemble. Mais l’Eglise de Jésus-Christ n’a jamais fonctionné, et ne fonctionnera jamais, selon ce modèle humain. L’Eglise de Jésus-Christ est parfaitement soumise au Seigneur. Elle n’obéit qu’à l’Esprit de Vérité et à la Parole de Dieu. Et c’est de cette soumission et de cette obéissance qu’elle tire et exerce sa véritable autorité. Cette autorité était celle du Seigneur Jésus. Une telle autorité n’avait besoin d’aucune confirmation humaine. Elle s’imposait d’elle-même, et était reconnue par tous ceux qui avaient des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. « Jésus se rendit dans le temple, et, pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent lui dire : Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité ? » (Matthieu 23). Les Pharisiens et les autorités religieuses se rendaient bien compte que Jésus exerçait une autorité spirituelle unique. Ils auraient bien aimé savoir d’où lui venait cette autorité. Ils auraient surtout aimé que le Seigneur Jésus se soumette à leur propre autorité, parce qu’ils n’appréciaient nullement l’indépendance spirituelle du Seigneur. « On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec autorité. Il se trouva dans la synagogue un homme qui avait un esprit de démon impur, et qui s’écria d’une voix forte : Ah ! qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l’assemblée, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis de stupeur, et ils se disaient les uns aux autres : Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs,
    et ils sortent ! Et sa renommée se répandit dans tous les lieux d’alentour » (Luc 4:32- 37). L’autorité de Jésus ne Lui venait pas du fait qu’Il était soumis aux chefs religieux, mais de ce qu’il était parfaitement soumis à Son Père. Toute la puissance du Saint- Esprit se manifestait dans Sa vie, et cette puissance était caractérisée par une sainteté parfaite, un amour parfait, et une sagesse parfaite. C’est à cette source que le Seigneur Jésus puisait Son autorité, et c’est aussi à cette source que nous devons puiser la nôtre. Avant d’aller plus loin, nous allons à présent nous attacher à bien définir le sens de ces deux mots : soumission et obéissance. La soumission implique une relation de dépendance vis-à-vis d’une autorité supérieure que nous devons respecter. Celui qui est soumis est placé sous la dépendance et la subordination de quelqu’un qui occupe une position supérieure. Cette relation est, par exemple, celle du serviteur par rapport à son maître, du soldat par rapport à son supérieur hiérarchique, de l’administré, du citoyen ou du sujet, par rapport aux autorités civiles ou politiques, ou de l’épouse par rapport à son époux. La Bible nous demande d’être soumis aux autorités établies et reconnues dans la société humaine. La soumission implique donc une attitude de cœur, la volonté de ne pas se rebeller contre ces autorités établies, de ne pas leur résister, de ne pas vouloir les détruire ou les renverser. Une telle attitude de cœur ne dépend absolument pas de la qualité morale de ces autorités établies. Certaines autorités civiles ou politiques, et même certaines autorités établies dans l’Eglise, sont corrompues, dominatrices, injustes ou tyranniques. Dieu nous demande de les respecter malgré tout, de ne pas nous rebeller contre elles, de ne pas les injurier ou leur manquer de respect, de ne pas chercher à les détruire ou à les écarter par la force. Notre soumission ne signifie pas nécessairement que nous devions nous taire, quel que soit le traitement auquel nous sommes soumis. Nous avons, au contraire, le devoir de dire la vérité avec amour, et de reprendre, même publiquement, ceux qui sont en position d’autorité et qui se comportent mal. Voici ce que l’apôtre Paul écrit à Timothée, à propos des anciens dans l’Eglise : « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. Car l’Ecriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins. Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous , afin que les autres aussi éprouvent de la crainte » (1 Timothée 5:17-20). Nous pouvons donc respecter et honorer les autorités, tout en gardant la liberté de les reprendre et de leur dire la vérité avec amour.
    D’une manière générale, à propos de la soumission, voici ce qu’écrit l’apôtre Paul à ce sujet : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur » (Romains 13:1-7). Paul dit clairement qu’il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu. Le Seigneur a établi dans Sa création un certain ordre, et nous ne devons pas résister à cet ordre. Nous ne partageons pas nécessairement les valeurs défendues par l’ordre établi, mais nous devons rester soumis. Cette soumission est toujours absolue et totale, tandis que notre obéissance reste relative. En effet, nous pouvons rester soumis aux autorités, mais nous devons refuser d’obéir à des ordres impies qui nous sont donnés par ces autorités, dès que ces ordres violent la loi de Dieu, telle qu’elle est clairement exprimée dans Sa Parole écrite, la Bible, ou telle qu’elle découle de la conviction intérieure que nous donne le Saint- Esprit dans notre conscience. L’obéissance, en effet, implique que nous nous conformions effectivement à l’ordre donné, que nous acceptions d’exécuter la volonté exprimée par l’autorité, parce que nous sommes intérieurement persuadés que cette volonté est bonne et conforme aux commandements de Dieu. L’obéissance implique un acte concret, et cet acte concret doit découler du fait qu’intérieurement, nous avons été persuadés que cette voie est bonne, est conforme aux exigences de la morale et de la volonté du Seigneur. Notre devoir est par conséquent de désobéir à des ordres qui ne correspondent pas à la volonté de Dieu, tout en restant intérieurement soumis à l’autorité. Nous refusons d’obéir, par motif de conscience, mais nous ne contestons pas l’autorité établie, nous ne nous révoltons pas contre elle, nous ne nous rebellons pas, nous ne laissons entrer dans notre cœur aucun sentiment de haine, de rancune ou de colère, mais nous restons dans l’amour et dans la paix. Cette distinction nécessaire entre la soumission et l’obéissance est fondamentale. Nul n’est obligé d’obéir aveuglément à une autorité supérieure, pour la simple raison qu’il est dans une position de subordination hiérarchique. Mais, en tant que Chrétiens soumis, nous devons examiner tous les ordres que nous recevons, à la lumière de la Parole de Dieu et du Saint-Esprit qui demeure en nous. Devant Dieu, nous serons
    responsables de nos actes. Nous ne pourrons jamais, devant le tribunal de Christ, invoquer la raison que nous avons été obligés d’obéir à un ordre injuste, parce que les autorités qui nous commandaient étaient injustes. Il vaut toujours mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ! Un Chrétien n’a donc une obligation de soumission et d’obéissance absolues qu’envers le Seigneur ! Parce qu’il est soumis au Seigneur, et que tous les ordres du Seigneur sont bons, l’obéissance du Chrétien envers Dieu est toujours en accord avec sa soumission. Devant Dieu, notre obéissance et notre soumission vont toujours dans la même direction, celle de l’accomplissement de la volonté de Dieu. Voici ce que le prophète Samuel dit au Roi Saül : « L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Eternel, il te rejette aussi comme roi » (1 Samuel 15:22-23). Devant Dieu, et devant Sa Parole, la désobéissance est aussi grave que l’idolâtrie, la magie ou l’occultisme. En effet, l’esprit qui anime Satan est fondamentalement un esprit de révolte et de rébellion contre toute volonté de Dieu. Ce qui plaît donc le plus au Seigneur, c’est une obéissance qui vient de notre cœur, parce que nous avons été pleinement convaincus qu’en dehors de la volonté de Dieu, il n’y a rien de bon. C’est pourquoi aussi toute obéissance à autre chose que la volonté de Dieu n’est que révolte ouverte contre le Seigneur. Examinons donc attentivement à quoi nous obéissons, et n’obéissons que quand nous sommes certains que nous sommes en accord avec la volonté de Dieu ! Refusons d’obéir à tout ce qui n’est pas conforme à cette volonté ! Faire un « vœu d’obéissance » aveugle à une autorité supérieure est un crime de lèse-majesté divine, si cette autorité supérieure nous pousse à obéir, en vertu de ce vœu, à des ordres qui sont contraires à la volonté de Dieu ! Le « vœu d’obéissance » absolue que tout membre du clergé de l’Eglise Romaine doit faire à ses supérieurs, par exemple, est un viol de conscience caractérisé, grâce auquel cette institution peut continuer à exercer une dictature absolue sur la vie spirituelle de ceux qui prononcent un tel vœu. Dieu est donc la seule autorité à laquelle nous devons toujours entière soumission et complète obéissance. Mais il n’en est pas de même pour tout autre autorité établie parmi les hommes. Notre soumission à ces autorités reste absolue, mais notre obéissance dépendra toujours de la conformité à la volonté de Dieu des ordres que nous recevons de ces autorités. Si les autorités établies nous donnent des ordres qui sont clairement contre la volonté de Dieu, notre devoir est alors de désobéir, tout en restant soumis ! Par exemple, en Chine, la loi civile impose un avortement à une femme enceinte qui aurait déjà un enfant. Il s’agit là d’une loi manifestement impie. Les Chrétiens Chinois ne sont aucunement tenus d’obéir à une telle loi, qui viole clairement la volonté de
    Dieu. Mais, en désobéissant, ils doivent aussi accepter les conséquences de leur désobéissance, conséquences qui peuvent aller de la privation de leurs droits civiques à l’emprisonnement. Toutefois, leur désobéissance ne doit jamais impliquer une rébellion et une révolte ouverte contre les autorités, ce qui serait de l’insoumission. Ils doivent rester respectueux des autorités, continuer à prier pour les autorités, et ne pas chercher à se révolter contre elles. Si nous avons bien compris la différence entre soumission et obéissance, nous comprendrons aussi que notre devoir le plus important, en tant que Chrétiens, est de toujours bien connaître la volonté de Dieu, et de rester en communion spirituelle étroite avec le Seigneur, par Son Saint-Esprit. Car ce n’est qu’à cette condition que nous serons toujours en mesure de discerner si les ordres qui nous sont donnés par les autorités supérieures dont nous dépendons sont bien conformes à la volonté et à la pensée du Seigneur. En d’autres termes, nous devons chercher à devenir des Chrétiens de moins en moins charnels et de plus en plus spirituels. Sinon, c’est la porte ouverte à l’anarchie, à la rébellion et au désordre, où chacun, comme dans le Livre des Juges, ne fait que ce qui lui plaît. Si chaque Chrétien charnel interprète la volonté de Dieu à sa manière, et fait référence à ses fausses convictions spirituelles pour désobéir aux autorités établies, on voit tout de suite où cela peut mener ! Cela ne peut mener qu’au chaos que nous voyons aujourd’hui dans l’Eglise et dans le monde, et à la contestation systématique de toute autorité, dans l’esprit de Mai 1968. C’est parce que les Chrétiens ne sont pas en relation réelle avec le Seigneur, avec Sa Parole et Son Esprit, qu’ils ouvrent la porte au désordre, à la rébellion et à l’anarchie. Quand nous sommes en communion avec le Seigneur, nous sommes soumis les uns aux autres dans la crainte de Dieu, et nous sommes prêts à obéir immédiatement, non seulement à nos conducteurs, mais à n’importe quel frère ou sœur, à partir du moment où nous savons que ce qu’ils nous disent vient réellement de Dieu ! Nous pouvons tous alors nous dire la Vérité dans l’amour, et nous reconnaîtrons immédiatement la Vérité dans tout ce qui nous est dit ! Nous obéirons alors aussitôt à cette Vérité, parce que nous n’avons aucune force contre la Vérité, lorsque nous sommes des Chrétiens consacrés, remplis de l’Esprit et conduits par l’Esprit ! « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice. Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. J’ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera la peine. Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix a donc disparu ! Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous ! Frères, vous avez été appelés à la liberté,
    seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres . Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi- même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Galates 5:1-16). Le Chrétien soumis aux autorités est avant tout un Chrétien libre ! Il n’est esclave que de Christ et de la Vérité ! Il ne se laisse mettre sous le joug d’aucune autre servitude ! Les Galates avaient accepté une autorité qui ne venait pas de Dieu et, à cause de cela, ils s’étaient remis sous le joug de la servitude de la Loi et des hommes religieux. Ils étaient donc coupés de la grâce, et séparés de Christ ! Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté ! La liberté dans la soumission, et dans l’obéissance uniquement à la volonté du Seigneur ! Quelle gloire est celle à laquelle nous sommes appelés ! Il s’agit de la liberté glorieuse des enfants de Dieu ! C’est parce que Dieu nous a libérés que nous pouvons recevoir de Lui la capacité d’être parfaitement soumis à toute autorité, mais aussi la capacité d’être parfaitement obéissants à la volonté du Seigneur, et à elle seule ! Une fois établi le principe préalable de notre soumission et de notre obéissance absolues au Seigneur, nous devons aussi nous soumettre à toutes les autorités que le Seigneur a instituées. Mais, nous le rappelons, nous ne devons leur obéir que tant que les ordres que nous recevons d’elles sont conformes à la volonté de Dieu, et ne nous obligent pas à pécher. Quelles sont les autorités que le Seigneur a instituées, et auxquelles nous devons être soumis ? Nous devons être soumis aux autorités civiles et politiques qui nous gouvernent. « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien » (1 Pierre 2:13-14). « Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre, de ne médire de personne, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes » (Tite 3:1-2). Voici les caractéristiques d’un Chrétien soumis : il est prêt à toute bonne œuvre (conforme à la volonté de Dieu), il ne médit de personne, il est pacifique, modéré et plein de douceur. Nous devons être soumis à nos supérieurs hiérarchiques. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement » (1 Pierre 2:18-19).
    Les serviteurs doivent être soumis à leurs maîtres, même à ceux qui sont d’un caractère difficile et qui les font souffrir injustement ! Les employés, ouvriers et travailleurs, qu’ils soient cadres ou simples exécutants, doivent donc être entièrement soumis à leurs supérieurs hiérarchiques. Cette soumission à l’autorité implique aussi que nous devons exercer pleinement l’autorité qui est la nôtre, à la position hiérarchique que nous occupons. Sur le plan spirituel, nous devons aussi comprendre qu’en Christ, Dieu nous a installés à une position d’autorité absolue, et que cette position implique des responsabilités que nous devons accepter d’exercer. Ceux qui n’exercent pas les responsabilités qu’ils devraient exercer, à la position qu’ils occupent, ne sont que des rebelles à l’autorité de Dieu. En particulier, le Seigneur nous a donné, au Nom de Jésus, une pleine autorité sur toutes les puissances des ténèbres et sur toutes leurs œuvres mauvaises. Nous sommes les maîtres de Satan et de tous ses démons, et ils doivent nous obéir. « Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:17-20). C’est donc en vertu de cette autorité que nous a donnée le Seigneur que nous pouvons et devons détruire, au nom de Jésus, toutes les œuvres mauvaises de Satan : maladies, infirmités, faux raisonnements, mensonges et œuvres du péché et de la chair. La femme doit être soumise à l’homme. « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ » (1 Corinthiens 11:3). Dans la création divine, Dieu le Père est le Chef (la Tête) de Christ, Christ est le Chef (la Tête) de l’homme, et l’homme est le chef (la tête) de la femme. Dans ce passage, Paul ne parle pas nécessairement du mari par rapport à son épouse, mais de l’homme par rapport à la femme en général. L’homme, en tant qu’homme, est placé par le Seigneur en position d’autorité par rapport à la femme. Cela signifie que Dieu réserve à l’homme les fonctions d’initiative, de direction, et de commandement. Paul dit clairement qu’il ne permet pas à la femme d’enseigner, ce qui est un acte d’autorité, ni de prendre autorité sur l’homme. C’est aussi pour cette raison que les positions d’anciens dans l’Eglise doivent être occupées par des hommes.
    Aujourd’hui, dans le monde qui nous entoure, l’accent est placé sur la parité et sur l’égalité absolue entre l’homme et la femme, à tous les niveaux de la société. Nous devons prendre conscience qu’une telle mentalité est en rébellion complète avec la pensée de Dieu, et que ni l’homme ni la femme ne trouveront leur compte ni leur bonheur dans cette mentalité. « L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme » (1 Corinthiens 11:7- 9). L’homme est l’image et la gloire de Dieu, la femme est la gloire de l’homme. L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme, et a été créée à cause de l’homme. « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend » (1 Corinthiens 11:10). C’est pour marquer le fait que la femme dépend de l’autorité de l’homme que toute femme qui prie ou qui prophétise, dans l’assemblée, qu’elle soit mariée ou non, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend, c’est-à-dire un voile qui couvre ses cheveux. Nous devons cependant comprendre cette relation « hiérarchique » de l’homme et de la femme d’une manière spirituelle, dans l’Esprit et avec l’Esprit. Il ne peut s’agir d’une relation hiérarchique telle qu’elle est exercée dans le monde, avec l’esprit du monde. Mais cette relation doit être vécue de la même manière que nous pouvons vivre notre relation « hiérarchique » avec Jésus-Christ. Nous ne pouvons vivre cette relation d’une manière pleinement satisfaisante que lorsque nous sommes dans l’Esprit, remplis de l’Esprit, et que rien de ce qui provient de la chair ne vient perturber cette relation. Cela signifie-t-il qu’une Chrétienne qui travaille dans le monde ne peut jamais avoir des hommes sous ses ordres ? Non, nous ne le pensons pas. Cela pose certes le problème général de la place de la femme chrétienne : doit-elle privilégier son foyer, ou peut-elle travailler dans le monde, pour autant que cela ne nuise pas à son ministère d’épouse et de mère ? Il s’agit d’un autre sujet, qui dépasse le cadre de cet article. Une Chrétienne qui travaille à l’extérieur de son foyer peut en tout cas se trouver dans une position hiérarchique où elle aura des hommes sous ses ordres. Mais cela ne doit jamais l’empêcher de garder une attitude de soumission spirituelle envers les hommes, et de ne jamais oublier la place respective de l’homme et de la femme dans la création de Dieu. Il est clair qu’elle ne peut gérer cette situation d’une manière pleinement satisfaisante qu’en étant remplie de l’Esprit. Les épouses doivent être soumises à leurs maris. « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée » (1 Pierre 3:1-2).
    Si la femme en général doit être soumise à l’homme, à plus forte raison, l’épouse doit l’être à son mari. N’oublions pas que le mariage représente l’union de Christ et de Son Eglise. Le mari représente donc Christ, et son épouse représente l’Eglise. « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses » (Ephésiens 5:22-24). L’apôtre Pierre ajoute : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:1-6). Les enfants doivent être soumis à leurs parents. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Ephésiens 6:1-3). Les enfants doivent être soumis à leurs parents et les honorer en tout temps et à tout âge. Mais ils ne doivent leur obéir que selon le Seigneur , c’est-à-dire que dans la mesure où les ordres qu’ils reçoivent de leurs parents sont conformes à la volonté du Seigneur. Les Chrétiens doivent être soumis à leurs conducteurs spirituels. « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage » (Hébreux 13:17). Il est bien parlé ici d’obéissance. Les Chrétiens doivent obéir à leurs conducteurs spirituels, aux anciens qui sont établis dans l’Eglise pour diriger et surveiller le troupeau. Mais il va de soi que cette obéissance est subordonnée à la même réserve que précédemment : les directives et les ordres donnés doivent être conformes à la volonté de Dieu. Un ancien n’a de véritable autorité spirituelle que s’il est rempli de l’Esprit, et s’il est lui-même obéissant au Seigneur. Un ancien qui n’est pas obéissant au Seigneur n’a aucun droit d’exiger l’obéissance des brebis du Seigneur qui lui sont
    confiées. Et les brebis sont alors libérées de toute obligation d’obéissance, même si elles doivent rester soumises. En effet, nous sommes toujours esclaves de celui à qui nous obéissons, tandis que nous ne sommes jamais esclaves de celui auquel nous sommes soumis. Car notre soumission ne nous oblige jamais à obéir à des ordres qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. Chaque fois que nous obéissons, nous sommes esclaves de celui à qui nous obéissons. Nous devons donc veiller soigneusement à la manière dont nous obéissons, afin que notre obéissance soit avant tout conforme à la volonté de Dieu. « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:16-18). Nous devons obéir de cœur aux règles de doctrine dans lesquelles nous avons été instruits, pourvu que cette instruction soit faite par des enseignants fidèles et vrais ! Paul et les premiers apôtres faisaient partie de ces enseignants. Mais ils veillaient à ce que leurs enseignements soient approuvés, dans leur cœur, par tous ceux qui faisaient confiance à l’onction de l’Esprit qu’ils avaient reçu, pour discerner la valeur et la qualité de ces enseignements. Les apôtres n’exigeaient jamais une obéissance aveugle, sous prétexte qu’ils étaient apôtres du Seigneur. Les jeunes doivent être soumis à ceux qui sont plus âgés et anciens dans la foi. « De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens » (1 Pierre 5:5). Dans l’Eglise, nous devons enfin nous soumettre les uns aux autres. Si nous devons être soumis les uns aux autres, c’est toujours dans la crainte de Christ, et en veillant à être toujours remplis de l’Esprit ! « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ephésiens 5:18-21). Une fois que nous sommes remplis de la crainte de Christ et le l’Esprit de Dieu, nous n’avons plus aucun problème ni pour être soumis, ni pour obéir à la Vérité, quelle que soit la personne qui nous annonce cette Vérité ! La véritable humilité, c’est savoir nous soumettre à la Vérité, même quand elle nous est dite par un « plus petit » que nous, et en acceptant d’abandonner tout ce qui n’est pas conforme à cette Vérité.
    D’ailleurs, le fait d’être rempli de l’Esprit est étroitement associé à l’obéissance au Seigneur. Car Dieu donne Son Esprit à ceux qui Lui obéissent (Actes 5:32). Si nous voulons être remplis de l’Esprit, c’est d’abord pour connaître la volonté du Seigneur et pour Lui obéir en toutes choses, manifestant ainsi notre soumission parfaite au Seigneur. Puisque nous appartenons au Seigneur, notre plus cher désir doit être d’obéir à Dieu. Nous saurons alors toujours reconnaître la Vérité, quand nous serons en sa présence. Car notre désir d’obéissance permettra toujours au Saint-Esprit de nous éclairer, et de nous conduire dans toute la Vérité. A quoi nous servirait-il d’être conduit dans toute la Vérité, si ce n’était pas pour obéir pleinement à cette Vérité ? « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:16-17). « Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:30-32). « En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8:34-36). « Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu » (Jean 8:47). « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu » (1 Pierre 1:22-23). En obéissant du fond du cœur à la Vérité, nous permettons au Saint-Esprit de purifier nos âmes de tout ce qui peut encore provenir de la chair. C’est par la connaissance de la Vérité que nous pourrons mettre en lumière les mensonges qui nous contrôlent encore, et c’est en obéissant à la Vérité que nous nous affranchissons de l’emprise de ces mensonges et, par là, de l’emprise du père du mensonge, le diable. Par notre obéissance, nous serons de plus en plus remplis de la Vérité et de l’Amour de Christ, et nous pourrons pleinement manifester cette Vérité et cet Amour divin autour de nous, et les uns envers les autres. Notre soumission et notre obéissance à Dieu pourront alors accomplir tous leurs effets, et le Seigneur en sera pleinement glorifié !

Add a comment

Anti-spam